Une trentaine d’étudiant·es expérimentent la recherche

Cette année encore, 35 étudiantes et étudiants ont pris part au niveau 1 de la certification d’initiation à la recherche lors de l’intersession, soit du 6 au 17 janvier 2025. Les deux premières journées de stage étaient consacrées à la formation théorique en méthodologie de la recherche, à la visite de laboratoires de recherche à l’UQAM et à la présentation des travaux de recherche de deux chercheuses, les professeures Hien Pham et Sylvie Paré, ainsi que l’étudiant Vikor Mai. Ensuite, le groupe de stagiaires a été réparti dans différentes équipes de recherche de l’ITEGA, du CEPROCQ et du LRIMa afin de véritablement expérimenter la recherche.
À l’ITEGA, les stagiaires ont d’abord suivi une formation en biosécurité et apprendre les habitudes sécuritaires à adopter dans un laboratoire. Aux programmes, trois différents projets de recherche ont occupé les stagiaires, soit le compost, la conservation de la viande rouge et la conservation d’aliments secs. Sous la supervision de Florence Drouin et Mohamed Laakel, les stagiaires ont analysé les composts par l’entremise de plusieurs tests organoleptiques ainsi que des tests de pH. Pour la thématique de la viande, sous la supervision de Svetlana Badaku-Kpalley, ils et elles ont pu s’initier à la microbiologie et manipuler des boites de pétries avec plusieurs dilutions sous la hotte microbiologique. Finalement, avec Nadiia Kioresku, les stagiaires ont analysé les aliments secs.
Les stagiaires attitrés au CEPROCQ ont aussi suivi une formation en biosécurité. Par la suite, les équipes ont travaillé sur différents projets. Une équipe a travaillé à la valorisation des roches absorbantes pour purifier l’eau, la transformation des eaux d’abattoir en engrais naturel et l’extraction de la vanilline de gousses de Papouasie. Ils ont assisté également à des manipulations complexes, telles que l’extraction du CO₂ supercritique et la lixiviation des déchets de batteries. Dans le cadre de ces projets, les stagiaires ont appris à filtrer des échantillons pour analyser l’azote et le phosphore et à utiliser des équipements d’analyse comme la machine TOC et l’ICP. Une autre équipe a travaillé sur les produits cosmétiques, notamment des sérums et des huiles capillaires à base de produits agroforestiers.
Au LRIMa, les équipes ont évalué les attributs physicochimiques d’une viande à partir d’une image hyperspectrale, un projet de recherche technologique réalisé en collaboration avec l’ITEGA. Les stagiaires ont exploré des modèles d’intelligence artificielle pour détecter les maladies de plants de pommes de terre. Ils ont analysé différents algorithmes de vision par ordinateur, notamment des modèles de détection d’objet, afin d’identifier avec précision les symptômes précurseurs des maladies. Un processus rigoureusement optimisé pour assurer un déploiement dans l’environnement de la serre. Les résultats prometteurs pour la réactivité du système ouvrent la voie à une surveillance proactive des cultures et une meilleure gestion des maladies.
La période d’inscription pour le niveau 2 de la certification sera lancée très bientôt. Ce second volet se déroulera du 26 mai au 27 juin 2025.